Âge, date & lieu de naissance : vingt-quatre ans, vingt-cinq cette année. Nationalité(s) & origine(s) : nationalité américaine, origines en fonction du fc choisi. Orientation sexuelle : a minima elle doit être attirée par les hommes, mais le reste est totalement libre. Statut civil : en couple, un truc merdique, un truc qui fait mal. Situation professionnelle : elle trime, enchaîne les petits boulots bien pourris.

Ce qu'il faut savoir sur le pré-lien
classe moyenne/populaire. connait les rues de brooklyn comme sa poche. née dans le coin, elle a grandit entre ces murs gris et les quelques camés étendus sur les trottoirs. fille unique mais famille dysfonctionnelle. maman qui veut rejoindre les étoiles lors de ses prises de stupéfiants, papa qui trime pour combler ça.
le cœur sur la main. l'estomac au bord des lèvres en voyant le monde dans lequel elle évolue. s'indigne de tout et pour tout. les manifs qui s'enchaînent.
l'esprit libre mais le compte en banque qui l'enchaîne ici. qui l'empêche de partir. d'évoluer. enchaîne les petits boulots, pour payer les factures, sortir un peu la tête de l'eau.
gamine qui sort énormément. ce besoin de se vider la tête. de penser à tout, sauf à sa vie ordinaire. se créer des souvenirs qu'elle oubliera au petit matin. vomir son mal être au lever du soleil.
pas bien dans sa vie. parce qu'elle a des rêves en grand. des rêves qu'elle n'atteindra sûrement jamais. rêve même de juste pouvoir les effleurer.
c'est pas le genre de fille à se laisser marcher dessus. elle sait se faire entendre et se faire comprendre quand il le faut. sait se faire douce aussi. pleine de contrastes. matérialiste. libre. volage. caractérielle. possessive. manipulatrice. joueuse.
noa, si ça devait être un élément, ça serait le feu. celui qu'on adore regarder, qui danse sous nos yeux, qui nous échauffe quand on s'en approche mais qui nous brule dès qu'on le touche.

Les relations du pré-lien
les premiers regards, sourires et rires, datent de leur plus jeune âge. quand les bianchi étaient encore pauvres. quand tomma et noa étaient dans la même école. dans la même classe. ça a été le coup de foudre immédiat. un regard, un simple regard et ils ont tout de suite su qu'ils devaient se revoir. à la récré. et en dehors de l'école aussi. tomma, il n'avait que noa à la bouche. noa n'avait que tomma à la bouche.
jusqu'à l'envol de la société de la famille bianchi. vers leurs cinq/six ans. changement de vie pour tomma. changement de maison. de quartier. d'école. adieux noa. alors évidemment, ils ont tenté de garder contact. s'inviter mutuellement à leurs anniversaires. sauf qu'ils y faisaient mutuellement tâche. tomma trop bien habillé avec des cadeaux hors de prix. noa habillée trop normalement avec des cadeaux d'une vingtaine de dollars.
les contacts se sont fait plus rares.


de : noa.
t'es en retard tomma, on avait dit rendez-vous à dix-sept heures.

de : tomma.
je ne viendrais pas. c'est mieux si on arrête de se voir. ça ne mènera à rien. on est trop différents maintenant.


tomma, il a tout arrêté parce qu'il en avait marre d'entendre ses potes se foutre de la gueule de noa. parce que garder des fréquentations d'avant, ça n'avait plus aucun sens. il devait s'en faire de nouvelles. s'adapter à son nouvel environnement. se forger un futur réseau, comme le disait si bien son père. noa, elle n'a pas compris. ça lui a fait mal. aucune explication. rien. juste ces quelques mots puis silence radio.


de : noa.
t'es vraiment un lâche.

de : noa.
je ne sais même pas comment on a pu être amis tout les deux.


amis. si c'était que ça, ça aurait été facile à encaisser. mais c'était tellement plus que ça.

rien pendant des années. rien jusqu'à cette soirée.
noa, elle dansait au milieu de la foule. perdue dans la masse. tomma, il était avec des potes dans un espace privé à l'étage de la boite de nuit. vue plongeante sur la foule. ses yeux l'ont trouvé. d'abord sans la reconnaître. trop loin. trop de changements aussi. il s'est approché. l'optique de la ramener chez lui pour partager une nuit parmi tant d'autres.
quand ses mains se sont posées sur ses hanches, elle s'est retourné. yeux révolver. il s'est pris une balle puis toute un rafale d'autres. elle l'a giflé, l'a insulté et s'est juste éloignée. mais tomma, il a eu le temps de voir les tâches arc-en-ciel sur ses bras. elle lui a juste dit que l'amour, ça fait mal. manière détournée de dire que son pseudo mec à la main lourde. tomma, il a compris le message. il l'a trouvé. il l'a défoncé. plainte au cul le lendemain matin, mais le père bianchi a soigneusement étouffé l'affaire.


de noa.
mais qu'est-ce que tu lui as fait ? ça va pas non ? tu te prends pour qui au juste ?

de tomma.
il te tape dessus et je suis censé juste regarder ?

de noa.
t'as perdu le droit de faire quoi que ce soit.


sauf que noa, ça restera toujours noa pour tomma. impensable de la laisser comme ça. impensable de la laisser seule. de la laisser avec lui. alors il lui a juste envoyé son adresse en lui disant de venir quand ça ira encore trop loin.
et c'est arrivé.
une fois.
deux fois.
trois fois.
ils ont perdu le compte.
noa qui débarque les yeux rougis, la peau bleutée, sans un mot. qui s'échoue sur le canapé et qui squatte toute la nuit. toute la journée. toute la semaine.
au début, c'était le calme absolu. le silence. les mètres d'écart. et finalement, noa, elle a trouvé refuge dans les bras de tomma. ses doigts pour sécher ses larmes. ses mains pour caresser son dos.
y'a rien eu de spécial entre eux. juste des moments de tendresse pour venir apporter un peu de douceur. mais les estomacs se serrent et les cœurs s'emballent. y'a des "j'suis désolé" qui sont murmurés à travers les regards. des "j'te laisserai plus jamais" de soufflés à travers les étreintes.


Suggestions d'avatars : daniella jones ( ) ; danika pienaar ( ) ; marilou belanger ( ) ; carla guetta ; valentina cabassi ; dorina gegiçi ; lina bmn ( ) ; omer nudelman ( ) ; alba martin ; etc.

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